mardi 16 septembre 2008

Mon dernier WE dans les Black Hills... Avant le grand départ!

Après un WE dans les Black Hills en charmante compagnie : Brad, « litle boy » pour les intimes, me voilà en train de refaire mes bagages ! Comme quoi, 3 mois ça passe vite quand même !

Mon WE dans les Black Hills:

Je suis partie le jeudi aprem’ en compagnie de Brad pour le coming back dans un autre coin des Black Hills (pour ceux qui suivent pas trop, j’ai envoyé une news letter avec la localisation de tt les coins importants de mon paysages américain !)
Sachant que le lundi d’avant était férié, je n’ai travaillé cette semaine là que 2 jours… Puisque j’ai aussi pris mon jeudi pour pouvoir partir à l’heure avec Brad ! Dure dure la life !
N’empêche que j’ai du tout ranger, astiquer, compter pour pouvoir partir le cœur léger de la ferme en peu de temps du coup… Plaignez-moi, c’est fait pour !!!
Le jeudi matin, j’ai commencé à enlever les photos de mon mur, les banderoles et ballons d’anniversaire de Victor ( Savez-vous comment dégonfler des ballons sans que ça pète ???), ranger un peu, faire mon sac pour les Black Hills, me rendre compte que j’ai pour 3 mois de nouilles dans mon appart’ (on sait jamais, une attaque terroriste à Pierre, ville hautement stratégique…)
Puis, partis pour les Black Hills sous le soleil, nous y arrivons sous la pluie. J’ai aperçu de la route un bout de Crazy Horse (la mm chose que Mont Rushmore mais avec un célèbre indien), en gros il n’y a que le profil de sa tête et un trou dans la falaise : passionnant !
Puis, après notre première dispute, que j’ai gagné (évidemment, les femmes ont toujours raison), nous sommes allés faire les courses sur le chemin plutôt que de devoir faire un aller-retour à sa maison ! J’ai d’ailleurs découvert des stickers de « bugs » (=insectes) magnifiques, je suis trop fière !
Arrivés à la maison de son père, perdue au milieu des bois, sous la pluie, je découvre une grande maison de bois (comme la plupart de leurs maisons ici)…
....mais sans rien à l’intérieur!!!
Bon, j’exagère un peu, depuis peu il y a de l’eau, non potable, de l’électricité et un barbecue pour seul moyen pour cuisiner. Et des matelas à mm le sol dans les « chambres » : c’était très rigolo de voir une maison américaine sans toutes les babioles et moquettes qu’il y a habituellement. Seul du contre-plaqué de bois, les poutres et les souris au-dessus de nos têtes quand on dort : j’ai adoré sa maison !!!

Le vendredi matin, on avait réservé pour aller faire un tour dans « Jewel cave » un dédale de grottes sans fin avec des belles formations et un groupe de ricain « typique » avec la madame parlant tout le temps, le mari qui souri, ceux qui ont tjrs des questions plus ou moins intelligentes et ceux qui font des blagues, un groupe d’indiens (d'Inde...)(très sympa et merci Mukesh de m’avoir habitué à leur accent…) et un guide sympathique, parlant un peu vite mais on s’y fait, récitant les mm blagues encore et tjrs…
Les fantômes attaquent:

Le dégueuli de Yannou qui est passé par là:

L'oeil de la mort qui tue:

Le Bacon pour les gourmands (ces Ricains...)

Après un déjeuné de hamburger de Buffalo fait maison (merci Brad !!!), j’ai épaté Brad par ma capacité à manger ! ça y est, il prend les français pour des morfales !!! Il faut dire que je me suis vraiment régalée et ai du manger ¼ de leur big pastèques ! Il était vraiment impressionné !!! Du coup, comme il avait bien mangé aussi, il s’est reposé sur le canapé en se moquant de moi essayant de garder mon équilibre sur le « Wii fit » (je sais pas comment ça s’écrit mais c’est un plateau sur lequel on marche et qui capte tt les mouvements) avec mon ventre me poussant en avant !!! J’ai pas fait de très bon scores ce jour-là…
Après cette petite pose, nous somme repartis aux alentours de Jewel cave pour se balader dans les bois.

Il y a eu un grand feu il y a quelques années d'où une grande partie de la balade au milieux de tronc calcinés.

Malgré cela, on a vu plein de dear, des pic-verts, des écureuils .

A vous de trouver le pic-vert...

J’ai donc épuisé le pauvre Brad qui, bien qu’étant dans la force de l’age, ne fait pas assez d’exercice. Il se vantait pourtant de n’être jamais fatigué lors de ses balades et que c’est moi qui lui demanderai grâce… Il me connaissait pas très bien encore !!!

Bonus: une photo de ses fesses...

Le soir j’ai dû manger une pêche, de la salade et au lit ! (je sais Vincent, tu n’aimes pas qd je parle de bouffe, gnia gnia gnia…)

Le lendemain matin, samedi, nous sommes partis crapahuter dans les rochers, près de Harney Peak, où je suis allée la dernière fois avec les Français. Malheureusement, après une malheureuse heure passée là, il s’est mis à pleuvoir, les rochers à devenir glissant donc retour à la voiture, snifff, et à la maison. C'est le lac où on s'est baignés après la balade à Harney Peak...

Comme il a plu tout le reste de la journée, nous sommes allés à un site archéologique exceptionnel de part la quantité et la qualité des squelettes de mammouths et autres prédateurs présents: mammoth site. Ceci est du, en gros à un effondrement des couches inférieur de limon et autres, qui a créé un gros trou, qui s’est rempli d’eau, venant des profondeurs terrestres et qui donc restait liquide même en hivers. Les herbes vertes au bord de cette mare attiraient les mammouths mâles qui glissaient dedans et se retrouvaient piégés car les parois étaient trop glissantes pour supporter leur poids ! Un truc de ouf ! Vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai précisé « mammouths mâles » ? A votre avis ? Les chercheurs ont réellement pu identifier le sexe des mammouths grâce à la largeur de leur bassin et l’age à partir de la taille des dents.
L’explication est que les mâles sont moins malin que les femelles, évidemment.
La deuxième explication donnée était que les femelles les poussaient dans le trou. (ils manquent pas d’humour les ricains…)
Et la troisième (jamais 2 sans 3), que les jeunes mâles étaient chassés du troupeau et, qu’inexpérimentés, ils allaient chasser l’herbe là où elle était la plus abondante et tombaient dans le trou. (moins fun !)
La sédimentation recouvrant le tout étant très solide (je me souviens plus de tout) ce trou est devenu une bosse après de longues années d’érosion. Un constructeur immobilier voulant aplanir le sol pour mettre ses maisons mis à jour des bouts d’os, les fit analyser et revendis le terrain après s’être aperçu de l’importance de la découverte. Une association gère maintenant le lieu et a construit un building autours du trou-bosse pour le protéger. Celui-ci n’est pas très large mais il y a des squelettes sur une très haute hauteur. Tout les ans, ils enlèvent les squelettes mis à jour pour creuser plus profondément et en trouver d’autre : ça change donc tout le temps !!!

Ils utilisent les dents pour donner un âge aux squelettes:

Là c'est les vestiges de leur traces de pas!!! C'étaient des vrais 33tonnes, EUX!

Là c'est un sequelette, presque entier, il essayait de sortir du trou le pauvre...

Il avait la grosse tête celui-la...

Après cette pause culturelle, nous sommes revenus directement à la maison car il pleuvait encore. Tout en passant devant de nombreux Buffalo (je deviens blasée… lol), dear et turkeys. ET un cheval fou qui mangeait un pieu et des vaches, au milieu de la route… L’Amérique, koi !!!

Enfin, dimanche, on voulait se promener encore mais la pluie tenace nous en a empêché ! On a donc enlevé à la main des mauvaise herbes venant du Canada… Et fermé la maison (la clef est sous la bûche à côté de la porte, très très bien cachée…). Le retour fut long et pluvieux… Les adieux ont été déchirants… Le pauvre se retrouve encore tout seul sans personne avec qui s’amuser : c’est triste ça vie ! Surtout qu’on a fait les fous pendant tout le WE, à parler bizarrement, courir autour de la table, partie de bataille de polochon, de guili et de pinçons, lançage de petits pois… Quand je pense qu’on a 58ans à tout les deux, ça fait bizarre…
Fin de la journée moins rigolote : rangement, nettoyage et fermitude de sac (oui, mon deuxième surnom est Ségo pourquoi ?)… Je comprend toujours pas pourquoi je n’ai pas réussi à la fermer alors qu’il restait de la place en partant et que j’ai du acheter 2 mini-shorts, c’est pas ça qui prend de la place…

Lundi, jour du grand départ… Tout est prêt pour que Gary passe me prendre à 8h30, les poubelles jetées, les affaires descendues pour que ça ne prenne pas trop de temps (quelques aller-retour quand même…) à part ma grosse valise qui est trop lourde pour moi… Etant, comme d’habitude en avance, j’ai attendu pendant plus de 30 min dans le froid que Gary daigne arriver en maudissant tout les ricains de la terre ne sachant pas être à l’heure… Gary, arrive, lui-même maudissant Jon qui a eu la bonne idée de prendre le pick up de la ferme pour aller vérifier l’irrigation… Celui-là n’en fait qu’à sa tête, après me piquer mon Polaris… lol
J’ai « dormi » une grande partie du trajet, perdue dans mes pensées : ça passe vite 3 mois, même si certains jours ou semaines passaient lentement !
Pause déjeuner au Mc Donald du coin… Je me souvenais pas que les hamburgers étaient si petits, c’est de l’arnaque !!!
Arrivée au labo, découverte de la famille, dîner sympa et gros dodo !!!

La suite au prochain numéro !!!

5 commentaires:

Lilou a dit…

coucou ma poulette!
ça pas l'air trop degueu dis donc tes WE, même s'ils pleut! en plus tu te fais conduire ici et la.....la classe!
Je te souhaite bon courage pour ta nouvelle installation et ton nouveau départ et..
MERCI pour ta carte postale qui m'a fait torp super plaisir!
gros bisous

Anonyme a dit…

Pff, Yannou ne sait vraiment pas se retenir...pas sortable!
Sympa les photos, je vois que ça bosse dur aux States!
Gros bisous
Méli

diane a dit…

Bah, oui, ça bosse dur pour de vrai maintenant!
Attendez que je vous raconte ce que je fais à Brookings... Les extractions d'ADN, c'est pas vraiment le plus folichon (et 48 par jour...)
Mais en fait c'est relou alors je le ferai pô, NA!
lol

Anonyme a dit…

hey l'arnaque, c'est meme pas tes fesses! on apprend pas au vieux singe a faire des grimaces!bisou sbisous

Lilou a dit…

ah merde, c'est pas tes fesses?
je suis déçue, j'ai pas pu m'en apercevoir moi meme